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Quand ils furent rentrés et qu’ils eurent terminé leur repas, Ki-si dit à la jeune fille.

— D’ordinaire, ce sont les parents qui marient leurs enfants. Orphelins tous deux, comment ferons-nous pour nous unir ?

— Procédons nous mêmes à notre mariage, répondit la jeune fille.

— Eh bien ! nous allons préparer la cérémonie.

Ils dressèrent une grande table qu’ils couvrirent d’étoffe rouge, deux cierges[1], deux vases remplis de fleurs[2], une aiguille et du fil[3], un brûle-parfums, ornaient cet autel improvisé devant lequel les deux fiancés s’agenouillèrent pour prier.

Ensuite, ils burent au même verre le vin du sacrifice.

La cérémonie était terminée. L’amour les conviait aux nuptiales tendresses. Les jours suivants virent les jeunes mariés goûtant un bonheur ineffable.

  1. Vie commune.
  2. Jeunesse.
  3. Union.