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nature. Les Arabes en ont un aussi grand soin que de leurs chevaux. Ils les dressent à aller à l’amble : ils leur fendent les naseaux, pour qu’ils puissent respirer plus aisément dans la vitesse de la course, qui est aussi vive que celle des chevaux. Cette espèce a dégénéré dans nos climats.


BLAIREAU.


Le Blaireau est farouche, et ne s’apprivoise que dans l’extrême jeunesse : alors il suit comme le chien, auquel il ressemble par le museau. Il a sous la queue une espèce de poche, d’où il suinte une liqueur onc-