Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/52

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pétit sanguinaire. Sa férocité est peinte dans ses yeux hagards et étincelans ; sa malice, dans sa figure basse. Une face mobile, une gueule ensanglantée, une langue pendante, une voix rugissante, un grincement de dents continuel, tels sont les signes apparens de cette méchanceté noire qui met en mouvement tous les ressorts organiques de cet animal vorace : troupeaux domestiques bêtes sauvages, petits éléphans, jeunes rhinocéros, rien n’échappe à ses poursuites. Il s’élance par bonds sur sa proie, plonge sa tête dans l’animal qu’il éventre, en suce le sang