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et les souterrains qu’elle se creuse. On a donné beaucoup de merveilleux à l’histoire de cet animal : on a supposé, par exemple, qu’il se laissait prendre au son des instrumens, qu’il imitait la voix humaine, appelait les bergers par leurs noms, et mille autres absurdités de cette espèce. Les naturalistes, plus amis de la vérité que du merveilleux, nous apprennent que l’Hyène est d’un naturel féroce et carnassier, qui ne s’apprivoise jamais. Son cri imite le mugissement du veau ; ses yeux, brillans dans l’obscurité, voient mieux la nuit que le jour. Courageuse, elle se dé-