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ferme le tronc dans ses replis, la place entre l’arbre et son corps, les environne l’un et l’autre de ses nœuds vigoureux, et, se servant de la tige noueuse comme d’un levier, il redouble ses efforts, et parvient à comprimer en tout sens le corps de l’animal qu’il a immolé. Après avoir donné à sa proie toute la souplesse qui lui est nécessaire, il continue de la presser pour l’allonger, et pétrit avec sa salive cet amas de chairs ramollies et d’os concassés. Quelquefois il ne peut en engloutir que la moitié : alors la dernière partie reste à découvert jusqu’à ce que la