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rimes, par coulombes, quemenchant, 𝔔𝔲𝔢 𝔰𝔞𝔤𝔢𝔰 𝔣𝔞𝔦𝔱, et le dernier feuillet, 𝔫𝔲𝔩 𝔫𝔢 𝔩’𝔢𝔫 𝔣𝔦𝔰𝔱 𝔫𝔬𝔦𝔷𝔢. » Il faut remarquer que le début appartient au roman de l’Escouffle, qui précède, comme dans le manuscrit de La Vallière, celui de Guillaume, tandis que la seconde citation rapporte le premier vers du dernier feuillet du roman de Guillaume.

Dans l’ℑ𝔫𝔳𝔢𝔫𝔱𝔬𝔦𝔯𝔢 dressé à Bruxelles en 1487, parmi les livres 𝔣𝔬𝔯𝔱 𝔞𝔫𝔠𝔦𝔢𝔫𝔰 𝔢𝔱 𝔠𝔞𝔡𝔲𝔠𝔮𝔲𝔢𝔰…, 𝔪𝔦𝔰 𝔢𝔫 𝔲𝔫 𝔠𝔬𝔣𝔣𝔯𝔢 à 𝔭𝔞𝔯𝔱…, à 𝔩𝔞 𝔠𝔥𝔞𝔭𝔢𝔩𝔩𝔢, se trouve mentionné no 2139 (p. 302) : « Ung autre couvert de cuir noir, à deux cloans de leton, intitulé : 𝔏𝔢 ℜ𝔬𝔪𝔞𝔫 𝔡𝔢 𝔊𝔲𝔦𝔩𝔩𝔢 𝔡𝔢 𝔓𝔞𝔩𝔢𝔯𝔪𝔢, comenchant au second feuillet, 𝔔𝔲𝔦 𝔭𝔞𝔯 𝔰𝔬𝔫 𝔰𝔢𝔫𝔰 𝔢𝔱 𝔭𝔞𝔯 𝔰𝔞𝔳𝔬𝔦𝔯, et finissant au derrenier, 𝔔𝔲𝔦 𝔞 𝔟𝔬𝔫𝔫𝔢 𝔣𝔦𝔫 𝔭𝔲𝔦𝔰𝔰𝔦𝔬𝔫𝔰 𝔳𝔢𝔫𝔦𝔯. » C’est sans doute le même qui, dans l’inventaire des livres de Charles-Quint, fait à Bruxelles au mois de mai 1536[1]), est décrit ainsi : « Autre moien livret en parchemin escript à la main couvert de cuyr noir à deux clouans, intitulé : ℭ’𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 ℜ𝔬𝔪𝔪𝔞𝔫𝔱 𝔡𝔢 𝔊𝔲𝔦𝔩𝔩𝔞𝔲𝔪𝔢 𝔡𝔢 𝔓𝔞𝔩𝔢𝔯𝔪𝔢, commenchant au second feuillet : 𝔭𝔞𝔯 𝔰𝔬𝔫 𝔰𝔢𝔫𝔰 𝔢𝔱 𝔭𝔞𝔯 𝔰𝔞𝔳𝔬𝔦𝔯. » Cette citation se rapporte au premier vers du second feuillet de l’Escouffle, et non à Guillaume de Palerme, et nous montre encore ici les deux romans réunis, d’où l’on peut conclure qu’il existait au xve siècle deux manuscrits contenant le roman de l’Escouffle et celui de Guillaume de Palerme, complétement identiques entre eux et avec celui de l’Arsenal. Ils ne différaient que par la reliure et par l’or-

  1. Bulletin de la commission royale d’histoire de Belgique, t. XII, p. 199.