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iii
introduction

3. — Ch’est chi ensi que Elyes ochist les larons et con Galopin li pria merchi (v. 1132)

4. — Ch’est chi ensi con Galopin en porta son signor navré el vergier et con la puchele le vit (v. 1400) ;

5. — Ch’est chi ensi con Galopin enbla le boin destrier (v. 1952) ;

6. — Ch’est chi ensi con Galopin espousse Rosamonde l’amie Elye (v. 2690).


J’ajoute que le ms. est l’œuvre d’un scribe picard très négligent, comme le montre le nombre assez considérable de lacunes que j’ai notées, et qui sont souvent comblées par un autre ms. représenté par la version norvégienne, dont j’aurai à parler plus loin.

II

Analyse du poème.

Le poème d’Élie de Saint-Gille est déjà connu par l’analyse détaillée qu’en a donnée M. Paulin Paris dans l’Histoire littéraire[1] et par le travail que M. Eug. Koelbing a consacré à la rédaction norvégienne, l’Elissaga[2]. Je crois cependant bon, pour la

  1. T. XXII, p. 416-424.
  2. Beitraege zur vergleichenden Geschichte der romantischen Poesie und Prosa des Mittelalters, unter besonderer Berückscht-