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introduction

LVII. — Un nouvel épisode (F, v. 2025-2041), qui rappelle de près la laisse précédente, manque dans S. — F, à son tour, ne contient pas le passage où Galopin s’empare de l’épée de Lubien (dont il est parlé plus loin, aux vers 2090-2093, et aux vers 2279-2281), et où il a un moment l’idée de le tuer (S, p. 151).

LVIII. — Les deux rédactions concordent. — S a une phrase (p. 151-152), relative à l’épée de Lubien, que F a certainement passée.

LIX. — Les noms des païens qui arment Lubien ne sont pas les mêmes dans les deux rédactions.

LX. — Les deux versions sont assez différentes, comme forme, à la fin de la laisse, bien que le fond reste le même.

LXI. — Le texte original devait évidemment mentionner le nom de Malpriant comme le font F (v. 2118) et les mss. C et D de la version norvégienne (p. 153, note 4). — La différence dans les deux textes est sensible relativement aux sentiments de Macabré : dans F, Macabré est heureux de voir Élie qui sûrement va lui rendre son royaume (v. 2142-2145) ; dans S (p. 154), il maudit sa fille qui lui a fait jurer de protéger son plus grand ennemi. Cette dernière leçon appartient plus probablement à la leçon primitive.

LXII. — Les deux rédactions concordent, sauf à la fin, où S passe les vers 2186-2187, qui rendent Galopin témoin des coups donnés par Caïfas à Rosemonde ; Galopin plus loin (v. 2338) doit tout raconter à Élie.

LXIII. — Dans F, la capitale de Lubien est Baudas (v. 2196) dans S, c’est Damas (p. 156). — Dans F (v. 2200), ce qui n’existe pas dans S, Lubien propose à Élie sa fille Esclabonie. Ce fait est nécessaire, puisqu’il attire la réplique d’Élie, invoquant son amour pour Rosemonde.

LXIV. — La narration du combat n’est pas tout-à-fait semblable dans les deux rédactions. F, entre autres différences, dans cette laisse, ne parle pas de Prinsaut, qui veut piétiner Lubien, mais est retenu par Élie (S, p. 156) ; il ne mentionne le fait qu’à la laisse suivante. — Les noms des