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introduction

En regard de cette première classe se place la classe y, représentée principalement par C et B, qui renvoient à un original commun fortement remanié. À la même classe appartiennent les fragments F1, F2 et H.

La. traduction a pris pour base le ms. A, aussi longtemps qu’il dure. On n’a mentionné qu’un petit nombre de variantes, choisies parmi les plus importantes de celles que présentent B, C et D d’accord entre eux contre A ; dans ce cas, ces mss. semblent reproduire l’original. Au milieu d’A manquent deux feuillets. Cette lacune est comblée au moyen du texte de C, avec les variantes de B, qui est remplacé, là où il fait défaut, par une copie, b.

A finit définitivement à la page 161. La fin de la saga est donnée d’après C ; on n’a mis que les variantes communes à B et D, et, dans le cas où B manque, (p. 168-172), les variantes communes à H et D. Page 173, commence une lacune de C jusqu’à la page 176 ; cette lacune est comblée par B ; de même, la dernière page de C étant illisible, la fin est donnée d’après B.

Le fragment E, qui est noté parfois en variante, va de la p. 139 à la p. 145 ; F1, de la p. 131 à la p. 135 ; F2, de la p. 173 à la p. 176. H commence au milieu de la page 131 et va jusqu’à la fin mais il n’a qu’une très médiocre valeur.

La comparaison minutieuse du texte français et de la version norvégienne a été faite par M. Koelbing dans ses Beitraege zur vergleichenden Geschichte der romantischen Poesie und Prosa des Mittelalters... (p. 92-136) ; je ne crois pas cependant inutile de faire cette étude à nouveau, et la comparaison, laisse par laisse, de la rédaction française (= F) et de la saga norvégienne (= S) ajoutera de nouveaux éléments au travail de M. Koelbing.

I. — Le commencement est un peu allongé dans S, qui, à