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élie de saint gille

terres, et lui propose un combat singulier, s’il n’aime pas mieux lui livrer à l’instant son royaume et sa fille. Macabré mande aussitôt Caïfas son fils, Jossé d’Alexandrie et le roi Malpriant ; il leur demande de prendre sa place et de combattre Lubien : tous trois refusent (v. 1463-1606). Macabré va donc être forcé de livrer Rosemonde mais la jeune fille promet à son père de lui procurer un champion, s’il veut jurer de garder la vie sauve à ce chevalier. Macabré fait le serment demandé, et Élie paraît (v. 1607-1779).

Rosemonde apprend alors à Élie ce qu’elle veut de lui, et lui propose de l’épouser. Élie lui dit qu’il ne peut épouser une païenne ; mais pour l’amour d’elle, il combattra le vieux Lubien, dont le cheval, Prinsaut, est si terrible. Galopin promet alors à Élie de lui amener le fameux cheval (v. 1780-1839) ; il réussit en effet à se glisser dans le camp ennemi, et revient triomphant avec Prinsaut (v. 1840-2055).

Le lendemain matin Élie s’arme et s’avance pour combattre Lubien (v. 2056-2161) ; Caïfas, frère de Rosemonde, furieux de voir sa sœur éprise d’Élie, la maltraite et l’insulte (v. 2162-2187). Le combat a lieu ; Élie, vainqueur, rapporte à Rosemonde le faucon de Lubien (v. 2188-2334) et la venge de Caïfas en le tuant (v. 2335-2353).

Macabré, à son tour, veut venger son fils : Élie et Galopin sont forcés de se réfugier dans une tour de Sobrie, où Rosemonde les reçoit. Les païens font le siège de la tour (v. 2354-2445). Élie aperçoit alors un chevalier qui revient d’outre mer ; il l’ap-