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Voici l’analyse de « La Péri » :

« Il advint qu’à la fin des jours de sa jeunesse, les Mages ayant observé que son astre pâlissait, Iskender parcourut l’Iran, cherchant la fleur d’immortalité.

» Le soleil séjourna trois fois dans ses douze demeures sans qu’il la trouvât, jusqu’à ce qu’il parvînt enfin aux extrémités de la terre, au point où elle ne fait plus qu’un avec la mer et les nuages.

» Et là, sur les degrés qui conduisent à Ormuzr, une Péri était descendue, dormant dans sa robe de pierreries. Une étoile scintillait au-dessus de sa tête, son luth reposait sur son sein et dans sa main la fleur brillait.

» Et c’était un lotus pareil à l’émeraude, ondoyant comme la mer au soleil du matin.