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fabrications, sans négliger la fonte ni le laminage du cuivre rouge, dont la production ; annuelle est de plus de 3,000,000 de kilog. Ils établirent de nouvelles machines pour la fabrication, par des procédés brevetés, de tubes sans soudure, en cuiyre rouge et jaune, dont la consommation prend chaque jour Un développement plus considérable. La quantité de tubes livrée aujourd’hui à l’industrie par les usines de Biache représente un chiffre d’environ 1,800,000 fr. par an..

En outre, on lamine chaque année, à ;Biache, 300,000 kilogrammes par an de zinc ; brut provenant, partie de ; la Silésîe et partie de la fonderie de minerais de zipc que MM. OEschger, Mesdach et Cie ont- acquise et dirigent à Ougrée, près de Liège (Belgique.}

Ces différentes fabrications rendent les usines de Biache les plus importantes de France, /tant à raison des branches nombreuses d’industrie qu’elles embrassent qu’à causeduchiffre énorme d’affaires qu’elles produisent chaque année.

Les usines d’0 tigrée, mises en activité en avril 1869, sont aujourd’hui en plein roulement.

On y extrait directement du minerai de jzinc (blindes ou calamines, —^ sulfures ou carbonates de zinc), l’oxyde de zinc ou blanc de zinc, qui remplace avantageusement la Céruse (1). /Depuis plus de trois ans, elles en ont fournira la marine des quantités très-considérables. ; Jusqu’ici, on n’obtenait dû blanc de zinc qu’en volatilisant du zinc métallique ; On comprend tout de suite l’immense avantage qu’il y a d’extraire le blanc directement du minerai au■ lieu du métal. C’est une économie de 10 pour 1Ô0 au moins, et la qualité estldentiqùe. Cette dernière fabrication est également brevetée. |

Mais la spécialité la plus importante due à l’activité industrielle des chefs des usines de Biache, celle qui a été couronnée de plus de succès, et dont ils sont même parvenus à se créer le monopole, endehors des établissements appartenant à l’état^ c’est là fabrication ; des monnaies de cuivre et de brpnze pour les pays étrangers. Depuis dix ans, les usines dp Biache ; ont fourni aux, gouvernements suivants, ! savoir :

Tunis, pour 3,00.0,000 de frarics de monnaies de cuivre rouge ;...., -, i - V.

Romain, pour 8,000,000 de francs de monnaies de cuivre rouge ; !

Italien, pour 16,000,000 de francs dé monnaies de bronze ;

Espagnol, pour 35,000,000 de francs de monnaies de bronze ;

(i) Notamment pour la peinture, car il ne noircit Pas, comme laeéruse, au contact desêmanations sulfureuses ou ammoniacales, et la dessiccation des couleurs dans lesquelles il est employé ne produit pas de vapeurs malsaines.

Ce qui, en poids, équivaut environ à 6,000,000 de kilogrammes, en nombre, à plus de un milliard depiècesde 10gratifies,5, 2et/lgrammes, valant. 10, S, 2 el 1 centimes, soit pour une valeur d’environ 60 millions dé.-francs ;

Ces chiffres et les suivants donneront une ; idée de l’importance du.matériel nécessaire à cette fabrication. On a fabriqué dans l’usine, sous la surveillance des agents du gouverne ment espagnol, les ïïans de monnaie de nronze, lesquels ont été expédiés et fràppésenEspaghe, dans les hôtels des monnaies de Barcelone, Jubia, Ségovie et Sévillë, dont MM. OEschger, Mesdach et C’ ? ont eu, popr cet objet, la direction spéciale. /, / ’ ; —.’■-’ -/ -’" ;

Cefrappage, qui adoré trois ans sans intërrupi tipnj a nécessité l’emploi deSl/prèsses mbnétâïres appartenant 1 à MM.-OEschger, Mesdach et Giéi 22 balanciers, appartenant au’ goùvërneriierit, mus par- ? machines à vapeur, 1 et une/turbine, hydraulique établie par leurs soins. /

En outre, les usines de Biache ont fabriqué 150,000 francs dé pièces dé bronze de 5 centimes pour le grand-duchéde Luxembourg^ 5,000jp0O de francs en pièces de 40 paras en bronze, pour le vice-roi d’Égypte, et elles ont entrepris à nouveau la refonte générale et la transformation complète, au système décimal français, de toutes les monnaies^Ie cuivre rouge et de bronzé existant. actuellement en circulation dans le royaume d’Espagne, soit pour une valeur de près de 36,000,000. Ce travail durera de trois à quatre années. * - ;-

MM. OEschger et Mesdach ont obtenu toutes les récompenses et distinctions honorifiques, désirables ; médaillés à toutes les expositions depuis 1849, ils ; ont eu le prizemedal à Londres en 1S62, la médaille-d’or à J’ëxpositibri universelle de1867.M.OEsphgerareçu la croix de laLégion d’honneur en 1865, etces messieurs : sont décorés des ordres de. tous les gouvernements pour lesquels ils ont fabriqué de£ monnaies. -.-■ - "/ - - v ;

Les principes de la. liberté commpfciâJé devront beaucoup à, .l’exemple donné : par MM. OEschger et : Mesdach, et. dans Je nouveau classement que Implication, .de ces.principes déterminera finalement >, . ils auront contribué à placer, dans un haut’rang, l’industrie et le pays qu’ils représentent. C’est à ce titre surtout que nos sympathies leur sont acquises. "/ ■—.

GALVANOPLASTIE /ET ÊLECTRO-MÉTALLURGIE. —, Quoique ces deux parties : de la technologie dérivent du même principe scientifique, il y a cependant entre, elles une différence que M. OUDRY, l’habile directeur de l’usine d’Auteuil, définit ainsi : i<L’électron-métallurgie est.l’art de précipiter, par un courant galvanique, un métal — tenu en dissolution dans un milieu liquide —’sur un autre métal, soit