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conservent, d’après la volonté du fondateur, les prix anuuels, jusqu’à déclaration de meilleurs ouvrages. L’Académie ayant été d’avis que l’ouvrage en possession du prix, l’Histoire de France depuis les origines jusqu’au règne de Louis XIV, n’a pas été dépassé, le premier prix de la fondation Gobert est demeuré décerné à M. Dareste, doyen de la faculté des lettres de Lyon.

Le second prix est accordé à M. Nettement, pour son ouvragé intitulé : Histoire de la conquête d’Alger.

Le prix Bordin, de 3,000 fr, à été décerné à M. Chassang, maître dé conférences à ; l’école normale, pour son ouvrage sur le Spiritualisme et l’idéal dans là poésie des Grecs.

Le prix Latribert a été attribué à M. François Coppée, auteur d’une oeuvré de théâtre intitulée : le Passant.

Le prix Alphen (i.oOO fr.) a été attribué à M. Perrehs, professeur de rhétorique ait lycée Bonaparte, pour son ouvrage intitulé : les Mariages espagnols sous le règne de Henri IV.

Le prix d’éloquence, proposé pour 1870, sera décerné à l’auteur du meilleur Éloge historique de Sully, considéré, comme homme public et comme écrivain. ■ :

M. Prévost-Paradôl a lu le rapport ordinaire sur les prix dé vertu : « On remarquerai a-t-il dit, cette : année cornme les autres, que les belles actions auxquelles nous accordons les récompenses léguées par M. de Montyori, sont principalement l’oeuvre des pauvres et l’oeuvre des femmes, et que ce sont des noms de femmes et des noms de pauvres qui s’ajoutent sans : cesse à ce livre d’or de la charité. La raison en est simple : c’est que la bonté est plus fréquente chez les femmes et plus méritoire chez- lès pauvres. »

Pour les prix de vertu Montyon, deux récompenses de 2,000 fr. chacune ont été accordées à Ëup’hrâsie Coursâult, de Iliguéil (Indre-et-Loire), et à pierre Guary, de Martel (Lot). Trois médailles dé première classe (1,000 francs) ont été décernées à Madeleirié Bréteau de Làvaré (Saillie), à la dame Bouttier, ’ de Coulant (Sarthe), à Jacqueline Perret, de Seiônzier (Haute-Savoie). Dix-sept inédâilies de deuxième classe 1 (500 fr.) ont été décernées à Angélique-Elisabeth Masson, de Melun (Seirieet-Marne), à Anne-Sylvie Lansàlot, dé[Salies (Basses-Pyrénées), à Jeanne Lanâut, de Davenescourt (Somme), à’Marguerite Veber, de Distroff (Moselle), à Jeanne Bouvier, d’Angers (Maine-et-Loire) j à Françoise-Marie Lecharpentier, de Saint-Rrieuc (Côtes-du-Nord), à la dame Laurent, de Nicey (Meuse), à Elisabeth Delmas, de Grives (Dordogne), aÉléonore[Voyèr dé Saint-Loup (Deux-Sèvres), à Babette Lpemel, de Paris, 17, riie de Sévigné, à Marie Bourgôin,

de Paris, 93, rue du Rac, à Joséphine Hellandais, de Landavran (Illé-et-Vilâine), à Adèle Linard, de Troyes (Àphe), .à Louise Palmier, de :Paris, 86, rue Mouffetard, à Pierre Lapeyre, deFécanlp (Seine-Inférieure), à la dame Lespri’t, d’Uchev (Côte-d’Or). -’■ ; !’ :.[[[-’-

Pour les prix dé vertu Souriau l’Académie a donné deux récoriipenses de 1,000 fr. chacune à Antoinetle-ÉIépnore Aûdibert ; de Montrôt (Haute-Marne) et à Honorée Pouvrau, de Saint- :

!Philbert (Loire-Inférieure).. !

Pour les prix/de yertuiristitués parMmeMarie Lasne, quatre médailles de trois cents francs ont été accordées à Rose YaraudY. d’Aûbènâ’s (Ardèché), âErttèstine-MarcelineMàssicardi de Vitry-srir-Seine. (Seine), à Rose ! Tison, de la Villediéu (Charente-Inférieure^ à -Louise Pail- ■ lard, deBoùlogrie (Seine). ’ ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET IBELLES-LETTBÈS. —. M. Ad. Régnier, a été élu.prééidenï et. M. E. Renan, vice-président, pour l’annéé :1869. Deux membres de cette classe de. l’Institut, MM. Vincent et le riiarquis deLâborde, décèdes, ont été remplacés, le premier, par M. Huillàrd-Bréholles, le secôïïd, par M. Defrémery.

Parmi les travaux des membres de l’Académie, nous signalerions les recherches, de, ÏI. E., Egger sur la part de l’hellénisme dans la langue, de Ronsard et sur deux papyrus grecs du temps des Ptolémées, trouvés fécêmriient en Égypte ; ce sont dès pièces commerciales, des sortes de quittances ou déjeçus. M. Huillard-Bréhôjîèsa lu un travail de longue haleine sur l’étal politique de l’Italie depuis la paix de Constance, jusqu’à la chute delà.maison de : Souabé. ^V d’Avezac s’est occupé de la découverte ; de l’Amérique septentrionale par les Cabot ; M. Miller, des fragments des écrivais byzantins découverts naguère au mont Athos par M. Minôïde Minas. M. Miller a en outre donnèla traduction d’un récit d’une chasse â, la perdrix et au lièvre par un, écrivain grée du moyen, âge.’ Il, y à là des détails eurieux’poùr l’histoire cynégétique. 31.’Edmond Leblant a lu un mémoire sur l’accusation de magie dirigée* coritrè les premiers ■chrétiens, travail d’une érudition solide ;.remr pli de faits, et dans lequel la conviction s’allie à une saine Critique. ".-’, ■.[-’

Citons/encore de M. Léopold Delisle, dés ! recherches sur les ouvrages de Guillauirie de, Nangis ; dé M. de Witte, une note sur un miroir métallique- trouvé à Preneste, ’portant des in- : ; scriptioris en latin archaïque ; déM, Jourdain, un mémoire sur les cornriiericemerits de l’économie politique daris les écoles du moyen âge ;, laquestiori riioriétairé, qui préoccupe en, ce moment ropinion, joua alors un certain rôle ; de M. Léon Rénier, diverses conlmuriicatiôris sur les fouilîès du mont Palatin prdonriëes par l’enipereur Napoléon ! 111 et dirigées, par, M. Sosa,