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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


les deux fleuves cnveloppaiifs qui liinilent l’Iran à l’est et à l’ouest, « le pays eutre le Tigre et l’Indus ». La Raûha nous ramène au point de départ, car ses sources et celles de la rivière de l’Iràn-Vèj ne sont séparées que par le massif de l’Ararat. L’ordre de succession est donc le suivant : 1° Extrême nord-ouest : Iràn-Vèj.

2°-7" Groupe de l’extrême nord est : Soghd, M3rv, Balidi, Nisà, Hérat, Caboul :

8-9°Sud maritimeetnord maritime : Mésène, Gurgân. lOo-H" Est-central : Arachosie et Seistan.

1 2°- ! 3"- 14° Nord-ouest : Rai, Carkli,Tabarislau (ou bien :nord, Rai est, Car/i/i ; nord, T’aharistan).

5° Extrême est : Indus. 

1G° Extrême ouest : Tigre.

Les fléaux créés par Aliriman dans chacun des pays créés par Ormazd donnent quelques renseignements inslruclifs sur la situation religieuse de certaines provinces à l’époque de la rédaction ; Hérat semble avoir été le siège de sectes affectant un rigorisme exagéré dans les lois de pureté ; la sorcellerie prévaut dans le bassin de l’IIelmend et la Péri dans le pays de Caboul, ce qui est, sous une forme zoroastrienne, l’expression du fait que ces provinces étaient dominées par la civilisation indienne : on sait que dès une haute antiquité, jusque vers la conquête musulmane, ces provinces formaient une Inde blanche. — Pour l’âge du morceau voir l’Introduction de ce volume.

1 . .4hura .Ma/.dadit à Spilama Zarathushtra : .l’ai rendu, ô Spilama Zarathushtra, chaque lieu plaisant [là ses enfants], si peu de confort qu’il y eût eo lui ’ ; si je n’avais rendu, ù Spitama Zaru- 1. azem dadliàm... nsù riiiuô-dàitiin nôit kudntshûitiin : Il i/ahbûnt jîvdk... ràmislin dahisliiii/i II) ah/h diil {a’ujk dnl = liudat ; cf. Vd. 1, lulrod., p. ci) yakôijamknél àsà- 711/1. (Iliisc : I, C’ust- ;-ilire que le pays où un hninnie est né et élevé, il lo ("onsidère comint : bon, comme le plus beau et le plus confortable que j’aie créé. >■