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ZEND-AVESTA : MIHIU YASIIT. — YASUT 10 445

2. Le bandit qui meni à JMilhra-^ potlc la mort sur loiit le pays : il frappe le monde du Bien ’ autant que pourraient le faire cent Kayadhas^ Ne viole jamais un contrat, ô Spitama, ni celui que tu formes avec un môchanf^, ni celui que tu formes avec un juste, de ta religion : carie contrat vaut pour tous deux, le méchant et le juste. 3. Milhra, maître des vastes campagnes, donne des chevaux rapides* à ceux qui ne mentent pas à Mithra.

Le Feu d’Ahura Mazda" donne le droit chemin à ceux qui ne monicnl pas à Mithra.

Les bonnes, puissantes, bienfaisantes Fravashis des justes donnent des enfants bien dou(^s"’ à ceux qui ne mentent pas à Mithra. 4 ". Ahê raya. Pour sa magnificence et sa Gloire, je veux lui offrir le sacrifice traditionnel : je veux offrir les libations à Mithra, maître des vastes campagnes.

Nous sacrifions à Mithra, mailre des vastes campagnes, (lui donne plaisante demeure, qui doiuie bonne demeure aux nations Aryennes. ’ 3. mairj’ù niillirô-drul^bsli, le baiiilil, inilliri’i-ilriij, qui viole le Contrat : cl’. Vd. IV, 54, note 48.

4. Ijilt. « frappant autant le juste », avav.TJ asbava-jaeit. 5. Cent malfaiteurs : vol. I, 3(53, n. ’21.

6. Litt. « ne frappe pas le Milhra que tu dintumilcf du méchant » ; tout contrat élimt formé par une série de questions et de réponses qui établissent l’accord. — drvant, le méchant ou l’infidèle.

7. Ou : « car Mithra est là pour tous deux... ». — Cf. YasnaXLVt, 5 : « il se comportera avec droiture avec le juste et avec le méchant ». Celte phrase semble être une citation du Nask gàlhique, le Sûlkar (Dinkarl IX, 20, 5) : « La loyauté (i-dslîh) fait passer l’homme au-dessus du beau pont, au loin célèbre, le pont Cinval : car Ashlùt ;, qui fait grandir le monde ;, et Milro, maître des vastes campagnes, no sauvent de l’angoisse du pont que l’homme loyal, [le protégeant] comme une armée de mille hommes (cf. Yt. 1, 19). Je te le dis, ù Spilâmàn ! ne viole point le contrat, ni quand tu le formes avec des méchants, ni quand tu le formes atiec des justes de ta religion, car il y a contrat pour tous deu.r, les méchants et les justes. Il y a contrat, ô Zoroastre, même entre le loup et les petits ». il ne doit pas même violer le contrat avec la femme de mauvaise vie (/«/) qu’il aura commis la faute d’épouser : il doit la garder (6-7).

8. âsu-aspini : il rend rapides leurs ciievaux. 0. Ou Alar, lils d’Ahura Mazda.

10. Cf. Yl. Xlli, 134.

11. §§ 4-6 1= Mihir Aijài/ish, 13-15.