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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

334 ANNALES DU MUSEE GUIMET

Pour sacrifice, prière, réjouissance et glorification à [Hùvani’, saint, maître de sainteté...].

Réjouissance à Ahura Mazda, magnifique et glorieux, pour sacrifice, prière, réjouissance et glorification !

Yathâ ahù vairyô. Le Raspi : Le désir du Seigneur... que ce prêtre Zaotar me le dise I.

Le Zôt : C’est la règle du bien. Que l’homme de bien qui la connaît la proclame ! 1 . Zarathushlra demanda à Ahura Mazda :

Ahura Mazda, Esprit très bienfaisant, créateur du monde des corps, saint !

Qu’y a-l-il dans la Parole Divine (dans le Mâthra Spenta) de plus forf ? De plus victorieux ? De plus glorieux ? De plus efficace ? 2. Qu’y a-t-il dont les coups soient plus victorieux ? Qui guérisse mieux ? Qui écrase mieux la malice des démons et des hommes ? Qui dans tout le monde des corps conduise mieux lame à son désir* ? Qui dans tout le monde des corps efface mieux les imaginations [mauvaises]’ ? 3. Ahura Mazda répondit :

Notre nom, à nous, les Amesha-Spentas, ô Spitama Zarathushlra : voilà, ce qu’il y a dans la Parole Divine de plus fort, de plus victorieux, de plus glorieux, de plus efficace.

4. Voilà dont les coups sont le plus victorieux ; voilà qui guérit le mieux ; qui écrase le mieux la malice des démons et des hommes. Voilà qui, dans 6. .Mettre le nom du Gàh présent, avec la série des divinités correspondantes (cf. Yasna I, 3, 4, 5, 6, 7).

7. « C’est-à-dire qui rend plus grande la force de l’homme qui le récite » [gabrâ amatasli rjùfl ash sidkûh vês/i).

8. mana asti vijafj’hmisliteiu : zagi pun minishn U barà matdrlûm, « qui fait le mieux arriver ce qui est dans l’esprit » (sscr. manasas prdpakatard ; p. «x-’Lj j’^ ; T. A. « quelle est la parole qui réalise tout désir que l’on a dans ce monde ? » — mana semble être un accusatif pluriel d’un thème neutre mana. 9. anhv.àm asti vimarezisbtcm : zagi pun akhù U bard mùsliildrlàni phn l [u] mnndîuni apdrùn, « qui efface le mieux ce qui est dans l’imagination {al ;/iû = Ci^Li), la crainte de quelque chose de mal ». Tir Andàz l’entend de la pensée du mal : " qui donne plus au cœur la pureté, c’est-à-dire dont la récitation purifie le cœur, de sorte qu’il ne va pas dans la voie du péché ». La traduction persane et peut-être aussi le sanscrit semblent entendre : « ([ui cfTacc le mieux l’inquiéUide, la souffrance passée ».