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APPENDICE B

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LES DAKHMAS OU TOURS DU SILENCE


Los Dakhmas ou cimelières parsis sont des tours rondes et massives, bâties en pierre de taille-, dont le centre est vide et forme un vaste puits. Une scalier de pierre de quelques marches^ orienté à l’est, conduit aune porte de fer qui ouvre sur une plate-forme circulaire. Une série àe pdvis ou canaux, droits et rayonnant du centre idéal de la tour, et deix pdvis circulaires et concentriques, tracés dans la couronne, qui constitue la par- ■1. Mêmes sources que pour le précédent Appendice ; plus la description d’Anquetil, II, 588, ei Plan of Ihe consécration of the Sepulchre or Toioer of Silmce erccled by Framjee Coicasjee Esquire al C/iowpat/y Hill in I S 32 (trois planches dont nous reproduisons la dernière). On trouvera au Musée Guimet un plan en relief. 2. Quand le voyageur parsi Kùùs vint de Perse à Nausari, vers 1532, appelé par le fameux Manekshah (Anquetil, . ?enrl Avesta, I, ii, 26) pour l’éclairer sur la religion à demi oubliée, une des premières choses qu’il fit fut de faire hàlir un nouveau Dakhma ; « nous avons, dit Manekshah, en s’excusant, un Daklima en brique cuite, ce qui dans la religion est une abomination » {Qissai Knîis u Afskàd ; mss. Hoshangji de Puna. n" 05) :

3. Les vieux Dakhmas en ruine de Nausari n’ont pas de degrés : on accédait à la porte par des échelles ou des degrés temporaires, pour empêcher ou rendre plus difficiles les profanations. Sous la paix anglaise ces craintes ont disparu. Une vieille tour montre la transition ; la porte est à une certaine hauteur au-dessus des degrés.