Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/569

Cette page n’a pas encore été corrigée
423
ZEND-AVESTA : YASNA 68. — AB-ZOHR

Prière au soleil aux chevaux rapides*’!

Prière aux deux yeux d’Ahura Mazda’" !

Prière au bœuf et à Gayô-Maretan !

Prière à la Fravashi du saint Zaralhuslilra, fils de Spilama. Prière à la création du bien, présente, passée et future. 23 (65). « Puissé-je grandir en bonne pensée, en pouvoir, en sainteté et en bien-être du corps * ! » {3 fois.)

[ « Nous venons à toi] vers ces espaces lumineux, celte hauteur des hauteurs ""^ ! » [S fois.)

» A cette révolution où tu viendras, bienfaisant Esprit, Mazda *’^ ! n{ ; ifois.) Ashem vohû. — La sainteté est le bien suprême et c’est aussi le bonheur. Bonheur à celui qui est saint de la sainteté suprême. (, > fois.) LeZôtse rassied, dépose le vase à zôhr sur le hiiidihrî et l’autre par-dessus. Je me déclare adorateur de Mazda, disciple de Zaralhushtra, euiiemi des Dacvas, seclateur de la loi d’Ahura.

En l’honneur de Hâvani, saint, maître de sainteté ; pour lui sacrifier, le prier, le réjouir, le glorifier ;

En l’honneur de Sàvanhi et de Vîsya, saints, maitres de sainteté ; pour leur sacrifier, les prier, les réjouir, les glorifier. En l’honneur des Génies du jour, des veilles, des mois, des fêtes de saison, des années^ pour leur sacrifier, les prier, les réjouir, les glorifier. Le Zôt.

Le désir du Seigneur… — que le Zaotar me le dise !… Le Rdsp’i.

Le désir du Seigneur… — que ce prêtre Zaotar me le dise !… 43. « Le Soleil aux chevaux rapides a dit : Celui-là me lait prière qui reçoit le jour pour faire de bonnes œuvres, sans s’en lasser : car moi aussi je vais et viens sur mon chemin (iris i li) sans m’en lasser. » 44. « L’Œil d’Auhrmazd a dit : Celui-là me fait prière qui regarde toute la création d’Auhrmazd d’un bon œil et ne regarde personne {htc aîsh) d’un mauvais œil ».

— Cf. p. 85, note 3.

45. Yasna XXXIII, 10 c. D’après J% récité à l’aurore [bdtn dùd) : symbole de la croissance des choses.

46. Yasna XXXVI, 6, 15. Récité à midi (nêmrôj) : symbole des espaces lumineux. 47. Yasna XLIII, 6, a. Récité le soir [êpcirak] : symbole de la fin des choses, du crépuscule du monde.