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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Le Zôl seul. Le Râspi miM, do.V/i^sm/jih : sur le feu. 2. Puissent venir dans celle demeure- les plaisirs, les faveurs, les dons, les bons accueils fails auxjuslesM

Puissent s’élever en celte maison Sainteté et Souveraineté, Fortune, Gloire et Bien-être, et longue suprématie dans celte [Religion d’Ahura"*, de Zaralhushlra !

Que ne périsse point’ dans cette maison le troupeau ! Que n’y périsse point la Sainteté ! Que n’y périsse point la force du fidèle ! Que n’y périsse point la loi d’Ahura** !

4 (7). Que viennent ici les bonnes, puissantes, bienfaisantes Fravashis des justes, apportant avec elle les vertus d’Ashi’, aussi loin que la terre s’étend, que les rivières s’allongent, que le soleil monte % pour favoriser les bons, pour arrêter les méchants", pour faire grandir l’Éclat et la Gloire’". 5(8). Puisse dans cette demeure Sraosha abattre l’Indocilité’", la Paix 2. Sous la forme des bénédictions qui les récompensent (ô dann mân yàmatûndnd pun dfrîn).

3. ashaonàm kbshnùtasca asLayasca vyàdaibislica paitizantayasca : formule parallèle à celles qui annoncent le bonheur à la maison où le juste a été liiishnûto atbishtô, c’est-à-dire où on lui a fait plaisir et où on ne l’a pas ofîensé (Vd. IX, 39, 156) ; où Sraosha et le juste ont été reçus avec amitié et bénédiction, frjù frithô paitizaùtô (Y. LVII, 34). — vjâdail)isLcâ, litt. « avec les vyâdà » ; vyâdà zz barâdahishn, viçishtaddlayas ; cf. XXXVIII, 5.

4. daregliô-fratematliwein, dèr frâjlàm faUh , pêshpà’ih ; d’irghaprnbliûtvamca anayd dinayd : « la magistrature suprême de la religion ». Glose : « on sait que la dignité de Maubadàn Maubad ne peut pas se produire dans toute famille : puisse dans cette maison naître un fils qui garde le nom de Maubadàn Maubad » [c’est-à-dire qui y maintienne la succession de la prêtrise suprême] ! 5. asistitem, anasUiishn, anaçvara, « qui ne périt pas » ; asishtem se décompose donc en a-sislitem ; sishtem vient d’un verbe syah qui parait dans syôdùm= naslnît « faites périr », Y. XLVllI, 7, et dans le pehlvi afsilùnilan « dépérir ». 3. ttiaêshô, la loi civile, la justice : v. Vp. I, note 50. 7. Ces vertus (baèsiiaza) sont définies : « la richesse qui vient de la vertu, tàodnlgîh min frdrûnih » : cf. LU, 1-2 et I, note 61.

8. Tous les biens de la terre, des eaux, du ciel : cf. au vol. II, le Xamdzl Ormazd, § 5.

9. ishtéê Tanhanhàm paitishtâtéè àtaranàm ; litt. « pour vouloir du bien aux bous, etc. ».

10. Sraoshô a-srushtim ; cf. p. 358, note 3.