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ZEND-AVESTA : YASNA 54. — GATHA VAHISHTOISHTI

Je demande pour la sainteté la faveur convoitée” qu’Ahura Mazda accorde grandement. (A répéter 4 /bis'”.)

Ashem vohû. La Sainteté est le bien suprême, etc... (3 fois).

2. Nous sacrifions à l’Airyama ishyô, le fort, le victorieux, qui écarte le mal, la plus grande des formules de sainteté “.

Noussacrifions aux bienfaisantes Gâthas, souveraines surles Maîtres saintes.

Nous sacrifions aux Staota yêsnya créés au début du monde.

Yêrihê hâtâm.

0. Je prends asliîm (/.anagâlh) au sens de upaknti (p. 85, n. 8). Il semble que le pehlvi entende ici la « dévotion, la soumission » du fidèle, Zoroastre demandant « bons disciples » [hâoisliti nlvak). Selon d’autres, dit la glose, il demande « la dignité de Maubadân Maubad « [magûpntàn magûpaüh)  : c’est dans ce dernier ordre d’idées que nous traduisons.

10. L’Airyama isliyô est un des CallirusLàmrùta (Vd. X, 12).

11. Cf. au vol. 11, Fragment IV de AVestergaard.

12. ralu-khsliatbrâo  : ral-khûtâi, cil ral-khûlâl hanâaïgh apârîkic pun danâ shàyat yashtan « souveraines desliat ; leur souveraineté sur les Rat consiste en ceci  : que c’est par ellesqu’on peut sacrifier aux autres» (Vd. XIX, 38, 127 ; traduction mutilée dans le Yasna pehlvi). .Autrement dit, les Gâthas sont au-dessus des autres lîatu en ce que c’est en les récitant qu’on honore les Ratu et qu’elles sont nécessaires à leur culte, à la Ratu-frili. — Pour un autre emploi de ratu-klishathra, y.Vispéred, 111, 4, 20.