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ZEND-AVESTA : YASNA 51. — GATHA VOHUKHSHATHRA


l’homme cracliori loyal, iiilelligenl dans sa prière, l’homme qui, selon son pouvoir, donne à un maîlre droit’", l’homme dévot et plein de sagesse".

6. Ahura Mazda, en sa royauté, donne le bien suprême ’* à celui qui lait dons à son gré, et le mal suprême ’* à celui qui ne lui donne rien ’■', — à la révolution linale du monde ’".

7 -’. Toi qui as créé le bœuf, et les eaux et les plantes, Amerelàt et Haurvaiàl", et l’énergie et la force, ô très Bienfaisant Esprit, Mazda, donne les moi, car j’ai suivi l’enseignement de Vohu Manô - 8. Que le fidèle dise tes paroles pour qu’on les connaisse- ; [qu’il dise] le châtiment -= [réservé] au méchant, le bonheur [réservé] à celui qui soutient le Bien -•’ ; heureux celui qui dit et fait conn^iître ta parole ! 9. Avec la connaissance que tu donnes entre les adversaires-’ en lutte au moyen de ton feu brûlant, avec le signe que tu donnes, ô 3Iazda, dans 15. Qui sait demander intelligemment, vàstrjù sliyaothanàisL eresLvô, varzUdr pun kunà/in, rdst [pim huzvàn] « agissant en actes, droit [en paroles] ». 16. yé tlàthaèihyù ei-esli-ratùm klisbayàs ; le pehlvi entend « qui selon son pouvoir se donne à un maître droit » : cf. le Dinkarl, note suivante. 17. Dmkart, IX, 4i, 7 : « Celui qui se donne, avec liumilité et dévotion [pun êrili û tarsarjâsih = asliivào), à un directeur de religion droit {old î rdst dîn daslôbar).

18. valjyô vai-iLéusli « ce qui est meilleur que le bien », opposé à atiàtaslivô« pis que le mal ». • .-

19. yascâ Loi vàrâi ràdal, cf. XXXllI, 2. 11 s’agit des dons faits à Ahura (dans la personne de ses prêtres) ; s’oppose à yé Iiùi nôit vidâiti (= vi-dàlii ; cf. note 4). 20. apemè anliéusli urvaèsè : ou mieux « jusqu’à » ; — « c’est-à-dire que, jusqu’à la résurrection, il lui inilige châtiment exemplaire » (cf. XLIII, 5, note 18) 21. Cité Y. .WIII, 1 et LXV, 15.

22. Les génies des Eaux et des Plantes.

23. Maiiaûbà voliù séùifhc-, litt. .< dans enseignement par Vohu .Manô », c’est-à-dire : car j’ai suivi, ou : si j’ai suivi la bonne doctrine. ^ 24. Litt. « que l’homme dise les paroles (« ta Religion ») à qui les sait (vidushè ; cest-à-dire à qui les saura ainsi).

25. aliùyà, zatdr « l’action de frapper » ; dérivé de atia ; al ;a, méchant, est traduit sarîtar ; au neutre, zanis/m» le frapper », XLIl, 5rf (Sp.). 26. yé Asbeni dàdrè ; cf. Ashem deiedyài (XLIII, 1). 27. Avec répreuve du Var nlrang par laquelle lu décides entre l’innocent et le coupable. — rànùihyâ, patkdrddrùn ; klishiuiteoi, shnûklitânh ; cf. X.XI, 3, texte et notes.