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ZEND-AVESTA : YASNA 51. — GATHA VOHUKHSHATHRA


bien i§ 1 3), à ceux qui onl pris Zoroasire sous leur protection : au roi Vislitàsf a, digne du trône par sa pieuse sagesse (§ 16) ; à Frashaoshlra, qui a donné au Prophète sa fille Hvôgvî ; à Hvôgvî même, l’épouse pieuse, la maîtresse de maison du Prophète (§ 17) ; à Jâmàspa, le sage et vertueux conseiller du roi(§ 18) ; à Maidyôi-mâoiiha, l’apôlrede la nouvelle loi (§ 19). 20. Appel et promesses à tous les fidèles (§ 20). Rappel des vertus qu’incarne la religion (§21). Adorez les Amshaspands (personnification de ces vertus) : leur culte assure le bonheur de ceux qui le pratiquent (§ 22). Cette Ciàlha est, comme on voit, divisée en deux parties : l’une édifiante et qui tourne dans le cercle ordinaire, l’éloge des vertus cardinales et les promesses de rétribution finale, mais, semble-t-il, avec référence plus spéciale aux chefs de la terre et aux puissants ; la seconde, d’un intérêt légendaire, relative aux ennemis et aux amis du Prophète. C’est, avec la Gàtha suivante, la partie des Gàthas qui contient le plus d’allusions à la légende de Zoroa ?lre.

Dinkart, IX ; 21 [Sûlkar) ; 44 ( Varsh/mdnsar) ; 66 [Bak). Le Râspi jette des parfums sur le feu’.

Zôt et Ràspi ensemble :

Prières à vous, saintes Gàthas !

1. Vohû khshathrem. — Sur une royauiéqui veut le bien-, je confère toutes les faveurs de la fortune ^

1. bô’i ol àtash ijahhùniskn fPt*).

2. voliù kbsLalbrem -Nairini, combinaison de vobù thshathrem « bonne royauté » et l ;hshatlireni vairiiu « royauté qui fait le désir >> (c’est-à-dire qui fait la chose désirable, le bien), nom du troisième Amshaspand, le Génie du bon gouvernement (p. 24).

3. bàffcm, bakr « part » ; liairishtem » qui est conféré le plus ». Peut-être mieux : « Une royauté qui veut le bien est une source de bienfaits ». Cette traduction cadre mieux avec la suite, la première cadre mieux avec la glose marginale : pasukh gnvishn i Auhrmazd « réponse dAuhrmazd », c’est-à-dire » don en retour » (cf. XXI, n. 9).