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ZEND-AVESTA : YASNA 48. — GATHA SPENTA MAINYU 2

1 . Yêzî adâish. — A l’heure ofi Asha abattra la Druj’, à l’heure où viendra ce que niait le mensonge -, à l’heure où il n’y aura plus de nnort pour les démons ni pour les hommes, alors, par les bienfaits, grandira l’hymne en ton honneur^ ô Ahura !

2. Dis-moi, toi qui le sais, ô Ahura, avant que se présente devant moi le Pont de la terre *, comment le juste pourra abattre le méchant , ô Mazda : car c’est là clairement ^ la belle consommation du monde ’. 3. Pour le disciple ^ la meilleure des doctrines est celle qu’enseigne un maître sage, — Asha et Ahura". — un maître bienfaisant qui connaît mèmeles doctrines secrètes’", un maître qui te ressemble, ô Mazda, par l’intelligence de Vohu Manô ".

Celui qui livre [toute] sa pensée soit au bien, soit au mal, en toute sa religion ’-, — actes et paroles, — celui-là suit en perfection le plaisir et le 1. « A la résurrection », quand « Ashvahisht détruira Andar ». (Comm. P.). 2. hyat Asasliutâ jâ daihitànà fraolilità ; amat zak ijâmatùnêt manshânpun frlftàrih frâj gûfl niijli là yâmntùm’t << quand viendra cela dont il fut par eux déclaré mensongèrement qu’il ne viendra pas ». — daihilànà, abstrait, correspondant au thème d’infinitif en tana du perse ; cf. pour l’allongement de la première voyelle Hàjj^ma- (ÛDa.

3. A la résurrection, « tous les hommes, d’une voix unanime, chanteront un hymne retentissant à Auhrmazd et aux Amshaspands » [Bimdahhh, XXX, 23 ; cf. Sanhédrin, 11, fol. 91 Ij).

4. LePontCinvat qui conduit de la terre au paradis ou à l’enfer, yàméng ; perethâ, zak i pun dam’ik vitarg ; méùg signifie donc ’< terre » ; c’est le védique -gman, avec la chute de g initial devant m, comme dans le pehlvi mat en regard du perse gma-ta (de gain), comme dans le persan Hamadûn, en regard du perse Hàjrmatâna.

5. Comment Ormazd abattra Ahriman « par mes actions ». 6. -vistâ, padtàk.

7. « Il est clair que la vie future se produira ». 8. Taèdeninài « celui qui s’instruit » [hâvisht, le disciple). 9. Celle qu’enseignerait Asha même ou Ahura.

10. Il connait les doctrines occultes qu’enseignent les hérétiques [Aharmôkili) afin de pouvoir mettre en garde contre elles les ignorants et de les réfuter [ash cârak hard yamalalûnêt).

11. Doué des dons naturels de l’intelligence et les tournant au bien {aîghash âsn khrat n’ivak pun fràrûnUi yakhsûnîl).

12. daênâni ;, sa conduite religieuse, « constituée par les paroles qu’il dit et les actions qu’il fait » (cf. p. 254, n. 40)