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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

2. Je me vois impuissant’, ô Mazda ; je me vois pauvre de troupeaux et pauvre d’hommes. Vers toi je pleure ; jelte les yeux sur moi ", ô Ahura ! J’allends ■ de toi le bonheur que l’ami donne à l’ami : à enseignement de Vohu Munù, fortune d’Asha*.

3. Quand viendront ceux qui doivent faire les grands jours ’^ ? Quand, pour soutenir par leurs œuvres et leur enseignement ’" le monde du Bien, se lèveront les intelligences des Saints " ? A qui viendra, pour la prospérité, Vohu Manô ’- ? Pour moi, ô Seigneur, c’est ton enseignement que je désire ’^

4. Dans le district et le pays, le méchant’* empêche les artisans de sainteté de faire don de la vache ’^ : mais l’homme de violence ’^ périra par 5. anaèsbô, P. akhvâstâr, N. aprârlhaijitd « qui n’obtient pas ta chose désirée ». Cf. Y. XXIX, notes 38 et 40.

6. avaênâ, dand khazUûna’igham cdrali bôyahûn « regarde ceci, c’est-à-dire cliercliemoi un moyen de salut ».

7. rafedlirein cagvâo : litt. « désirant la joie » ; cagvào rr *cakivàns_, de kâ, datif caliusliè (Yt. XI II, 24).

8. C’est-à-dire « donne-moi la fortune due à la vertu » ; comparer, pour le sens et pour la construction, Y. XLIV, 10, mahjâo cistùisb tliwâ ishtish « à sagesse de moi, fortune de toi ». — àkhsô, âmâhhtishn « enseignement », de âkas *âk[a]sô. 9. uklishànô asnàm, litt. « les agrandisseurs des jours » c’est-à-dire « ceux qui y multiplieront les bonnes œuvres » {dar yôm kâr u karfak afzây’in’md), autrement dit les saints qui travaillent au renouveau du monde, les frashkart-karldr (frasbù-caretar). 10. verezdàisli séùgfhàisli, pun varziskn û d ?nûkhtishn ; verezda, doublet de varshta. il. Les Saoshyants ; voir Y. IX, note 7.

12. C’est-à-dire « à qui sera donnée la récompense qui est donnée à la vertu ? » — ùtbài, sût ; même construction que note 3.

13. Litt. « c’est toi que je désire pour l’enseignement » ; c’est toi, malgré tous les obstacles, que je choisis et que je suis.

14. Litt. « de district et de pays... le méchant » : il s’agit sans doute du méchant chef de district, du méchant chef de pays (sbôitbra rr zaùtu ; voir p. 232, notes 64, 69).

15. asbabyà vazhdréng-, ahlâyth varz’itdr, man kdr u karfak obdûnand « l’agent de vertu ; celui qui fait les bonnes œuvres ». — vazbdréùg est donc pour ’varzb-dreflg’ de *varez-lra (cf. Y. XXXI, 39).

pàt {jâo frôretôish : ash natarûnd gôspand min farnâmishn a’ighash min yahbûnt 6 a’ishan ghal patWnînd « ils le gardent de l’offrande de bœuf, c’est-à-dire l’empêchent d’en faire don ». Le méchant empêche les fidèles de faire des libéralités à l’apôtre. 16. duzhazôbào, P. dûsh stahmak, N. balàtkàri. ■ — ahémustô, P. frôt mûri, N. adhô imntas ; forme obscure : faut-il la remplacer par bamistô que Nériosengh traduit m’rityas (Y. VIII, 6, 14) ?