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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Comment j ’établirai dans sa pureté la Religion pure " ?

— En l’enseignant sans cesse à une royauté sage -^

— Par une royauté droite celui qui te ressemble, ô Mazda, ira vile habiter avec Asha et Vohu Manô ^°,

10. J’ai une chose à te demander : dis-moi la vérité, Ahura. Dis-moi la Religion, qui est la plus excellente des choses qui sont, et qui. par la sainteté, fera prospérer les mondes qui la suivent’". Qu’elle fasse donc le bien avec les paroles et les actions d’Armaiti. A sagesse de moi, richesse de toi et joie ^’, ô Mazda.

11. J’ai une chose à te demander : dis-moi la vérité, Ahura, (Juand Ârmaiti viendra-t-elle à ceux à qui je prêche ta loi’- ? C’est toi, avant tous les autres", dont je demande la sollicitude ; et avant tous autres je me garde’* de la malice de l’Esprit [mauvais]. 12. J’ai une chose à te demander : dis-moi la vérité, Ahura. Des hommes avec qui je converse ’^ lequel est bon, lequel mauvais ? Celui-ci ou tel autre est-il mauvais ? Le méchant qui m’envie ton bienfait’", 27. Glose : « Commenlje ferai régner la religion ? » 28. Réponse d’AhUra, selon la glose marginale (pa^MAA frâj gavishnVd Auhrmazd).

— Principe de l’union du trône et de l’autel (cf. p. 163). 29. hademôi, ham damûnih [ . page 217, note 37) ; « est habitant en cohabitation avec Asha... c’est-à-dire en amitié » [ham klididh) ; n^ishiish, pun tiz’th (fémininplu. riel de àsiskta, employé adverbialement).

30. Litt. « qui suivie me fera prospérer les mondes par la sainteté ». Glose : « car cette religion produit la fortune par la vertu ». 31. mahyâo cistùish tLwà îshtish mazdà. Exemple typique du style des Gâthas : litt. « de sagesse mienne, fortune tienne, en joie, ô Mazda », c’est-à-dire en récompense de ma sagesse, tu me donneras fortune et joie(usen, part, présent pris adverbialement, « en se réjouissant » ; cf. mizen, note 66). — Cf. Y. XLVI, note 8. 32. Quand les sentiments de piété parfaite les pénétreront-ils ? 33. Avant les Amshaspands. Glose : « donne-moi le bien, toi le premier d’entre les Amshaspands ».

— azem fravôivîdê « je suis à être veillé » : pour vid, « voir à, prendre soin », v. XXXIII, n. 40.

34. vîspéiig anyeùg’. . . spasyâ « entre tous autres je me garde » (spasyà, ^asjodn»îam ; spas, sscr. spaç, lat. spec-io).

35. yàis percsà : man hampûrsêl.

36. yé inà... tliwà sayà paiti-eretè, « qui s’oppose pour moi à ton bienfait » ; ce bienfait est la religion d’Auhrmazd (pun and i lak dln) ; paitî-eretê, patyâr’mit, cf. paityàra, nom des réactions d’Ahriman contre le bien.