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ZEND-AVESTA : YASNA 38. — HAPTANHAITI 4

tions et aux Pensées pieuses ^ ; et avec elles à la bonne Dévotion (Ashi), avec elles à la bonne Fortune, la bonne Prospérité, la bonne Célébrité, la bonne Parendi *.

3 (7). Et nous sacrifions aux eaux Maêkaintis ’, aux eaux Hébvaiiilis-, aux eaux Fravazah’ ;

aux eaux Ahuriennes*, aux eaux d’Ahura% aux eaux Havapanha", aux eaux Huperelhwa’, aux eaux Hvôghzhalha^ aux eaux Hùshnâthia ■’, au Cagema des deux mondes ’".

3. izliào, yaoslitayô, feraslitayô, àrmatayù : il semble qu’il faille grouper CBS quatre abstractions deux à deux, les deux premières étant la suite et la récompense des deux autres, izlia est « l’accroissement, la prospérité >> [afz-ùn). — yaoshti est obscur : je le traduis hypothétiquement, en lisant yaoklislitayô (lecture de .P)^ d’après yaot ;lishtavaùt = ; kàmakômnnd du Vendidad XX, 1. — feraslitayô désigne les questions que l’on adresse pour s’instruire à Ahura ou au Docteur et qui sont une des œuvres les plus méritoires du fidèle et les mieux récompensées (Vd. XVIII, 32 ; YasnaXLIIl, 10). — Les àrmatayù sont les pensées de l’homme pieux et soumis. 4. asliini, isliein, àziiilini, frasastini, Parendim. 1. maêkaiiitish, « les eaux qui sont dans la plante » pashang i pun uruar ijakôyarnûnU ; probablement la sève : peut-être la rosée (cf. note 15 et n» ! du Bundahish). 2. héhvaiiiUsh, giràti tajislin « les eaux qui coulent de la montagne », c’est-à-dire les rivières. — Bund. n°2.

3. fravazanhô « eaux de pluie » [vàràn’ig). — Bund. n" 3. 4. Ahurànîsli : armèshl u câliig u aparlkic mid ci andmcusht’irj ,< eaux stagnantes, eaux de puits, et autres indéfinies ». — Bund. n° 4. 5. Aburahyà, shûsr « sperme ». — Bund. n° 5.

6. havapaiiliâo, inês/iak « urine » ( ?). — Bund. n» 6 (gômêz). 7. huperethwâoscà, kùvatargUi « de bon passage » (traduction étymologique) ; glose : » aighamân nam dar tan ravâk yahvûndt, c’est-à-dire que l’humidité circule dans notre corps » ; correspond sans doute au n° 8 du Bund. « l’humidité qui est dans la peau des animaux et des hommes ».

8. hvùghzhathàoscà, ars « les larmes ». — Bund. n° 9. 9. hùsLiiâlhràoscâ : hus/mdyis/makih aighamân khû’i min lan bard tjdlûndl <c qui nagent bien (traduction étymologique), c’est-à-dire que la sueur nous sortedu corps ». La sueur. — Bund. n" 10.

10. ubôibyà ahubyà caçenià : znkl dar kuld 2 ahunn kdmak niaùlid « l’eau grandement désirée dans les deux mondes ». Nous voyons par le Bund. n° 11 que cette eau est le raoghna « huile, beurre ou graisse » qui parait dans l’alimentation des bienheureux (cf. ’i't. XXll, 18). La traduction de cagemâ est une fantaisie étymologique, le mot étant décomposé en la racine abusive cajj « désirer » (cf. XLVI, 2, n. 7) et ma assimilé à maz « grand », à moins que mas’ihd ne représente le redoublement de gam, kam conçu comme un intensif.

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