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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

10. Mais le sago dira d’embrasser les œuvres de Yoliii Maiiô-*. 11 sait que Spenla-Ârmaiti est le lieu de repos du juste-’, et tous ces êtres [de mal]"’, ô Ahura iMazda, par ton empire, sont refoulés [sous terre] ^’.

11. Et toi, lu donnes les aliments de IlaurvalcU et d’Amerefàt ’* : par l’Empire de Vohu Manô croit Asha avec Armaili ". Par eux tu donnes vigueur et force ; ô Mazda, tu repousses la malice . 12. Comment ordonnes-tu les choses ^^ et que désires-tu ? En fait de louange, en fait de sacrifice ? Proclame-le, ô Mazda, pour que je l’endende ; que je sache comment lu ordonnes les lois du Bien. Enseigne-nous les voies saintes ", qui sont celles de Vohu Manô ^^

13. Dis-la-moi, ô Ahura, celte voie de Vohu Manô où la conscience des Saints*", à la suite de leurs bonnes œuvres*’, va goûter les joies de sa sain- 28. Il ne se contentera pas de connaître le bien, mais le pratiquera et le fera pratiquer.

29. liithàm : snkhaiiivdsam ; en sa qualité de déesse de la terre. Glose : ddm i vêhk /iàrishni kàr u karfak « la création qui donne bonne nourriture des bonnes œuvres » Framjî : « à l’homme de pensée parfaite (=r d’Armaili) Spendàrmat donne en récompense bonne nourriture «.

30. « Zan ;k Mînôî avec les pécheurs » (P.). 31. â vôjatlirà : N. nikhdtdyate [P. frôt kôshîhU ; de kôskUan « faire efTort » ; ?) « est avec effort poussé en bas »).

32. « Tu les donnes en récompense » aux justes ; ici et au ciel. 33. Ces deux lignes résument les rapports des six Amshaspands (l’Empire := Khshalbra).

34. vidvaôsliâin tliwôi alii : de là le nom d’Ahura : TÎdvaêslitvô (Yt. I, 8). 35. l ;a| toi ràzai’c, katdr and i lak virdyèshn. Glose marginale ; « demande de Zoroastre ; il désire la sagesse « [frashni Zarlmht, khart khvakUhn). 3(3. Les deux éléments du culte, la prière et le sacrifice, 37. <( La voie des Pôryolkêsh », des premiers fidèles (p. 17, n. Gti) ; la loi dans sa pureté primitive.

38. vaiihéiish livaè(éfig- nianahhô, man piin Vahûman khvéshi/i « qui sont dans la propriété de Yahùman » ; c’est-à-dire que l’on s’approprie par la vertu {puti frd- 7-ànih ô nafsha shdijal kartan).

39. Cette voie « qui conduit au ciel » (F).

40. ilaônào Saoshjaùtàm <■ les daêna des Saoshyaflts » : cf. le sort de la ilaêna du juste, Yt. XXlt. Dacna, « la religion », désigne subjectivement l’àme de l’homme dans ses rapports avec la religion, qu’elle suit ou ne suit pas : cf. XLVI, note 47.

— Vers récité par Zoroastre en naissant [Dinkart, IX, 24, 8). 41. yà hukeretà, quae benefacta fuerunt.