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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Je demande pour la sainlelé la faveur convoitée qu’Ahura Mazda accorde grandement. ( / /ois)'’^.

Le, Zôt broie le Hôm et l’IIrvarâiii et sonne du liàvan

Ashem vohû. La sainteté est le bien suprême et c’est aussi le bonheur. Bonheur à celui qui est saint de la sainteté suprême (S fois).

« A chaque Aslicm vohù, le Zùl verse un peu de zâhr^'‘ dans le hdvan au mot voliù*'. Puis il fait tourner trois fois le pilon dans le hdvan dans le sens du soleil, en récitant » ”  :

b. Voici les llaomas filtrés ô Mazda, Khshathra, Asha, ô Maîtres ! Que le bon Sraosha, qui suit le grand directeur de l’Asha-^, vienne ici avec toi  !

7. Nous enseignons la docile observance-® de l’AhunaVairya pieusement

18. Cité déjà comme un des CîtthnisliAinn'ila dans le Vd. 12.

19. Même texte que note 10 ; même liturgie hindoue.

20. zôhr, zaollir.i, la libation consacrée.

"21. As/ipni ]'ulrîih 3 gu flan. Pan. halâ êvahê zôhr andahc pan Voliù dar hdvan hunijshn. — L’opération, trois fois répétée, symbolise, d’après le Dddistdn, .XLVlll, 32, les trois actes du drame atmospbéi ique  : l'action de Tisbtrya, saisissant les eaux pour faire les nuées ; la formation de la pluie ; les effets bienfaisants qu’elle produit.

22. aparhüvan cigîm khorshêl gardé ! dar hdvan 3 bdr garlinishn.

23. C’est-à-dire « devenus Parûhôm ». — pairisli-harcshyaùlè  : dans le passage correspondant du Vispéred XII (XIV), 1, Iiaomanàm harcsliyaiiianàiu est traduit « le Hôm Paràbôm ». On pourrait traduire aussi, si liaresb est une forme de futur, « les Haomas prêts à être filtrés »  ; harcz, proprement « verser », d’où « filtrer » (cf. Iiaoiiuj-aiîliai-czàiia « filtre de llaoma »)  : c’est le filtrage qui transforme le Hôm en Paràliôm  : il a lion à la strophe suivante.

24. yô aslialiê iiiâzàraya lia<‘altc est pris de Yasna XLHI, 12, où il est traduit  : Srush ahll VishUïsp manash zak î mas rat Ivald daslôbarih î Zartûsht « le pieux Srôsli, c’est-à-dire Gushtàsp, qui va avec le grand chef spirituel, c’est-à-dire avec la direction de Zoroastre ». Sraosha personnifie donc ici le fidèle qui suit docilement la direction du Ratu, du Dastùr. — Cf. le commentaire du passage original.

25. liéca idlia yô llmà (Geldner yôltlmà) astu ; la lecture yô tlmà (.P, S', K") est appuyée par le pehlvi zakic lelamâ lak  : nivakîh lelamâ min Ink.

26. liuuiaya iipaiihào cislimaidê ; upanbào est ohscur  : je le traduis d’après le pehlvi pdnakih ; mais il semble que pànakîh ne soit qu’une traduction étymologique, upanbào étant ramené à pà, ce qui ne pourrait se justifier qu’avec une lecture buiua>a-paiibùo (cf. bava-panbàisb, Y. V, 3), ou eu corrigeant eu bu-panhào. Le pas-