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et il suffit d’intégrer de nouveau les deux membres pour avoir

iv. Les quantités dépendent des conditions du mouvement initial, ou plutôt des conditions du mouvement à une époque donnée quelconque, prise pour origine des temps. Ainsi nous admettons que est la vîtesse qui répond à une position déterminée de pour laquelle on suppose à la valeur particulière et nous représentons par l’angle que fait la direction de la vîtesse avec ce dernier rayon vecteur. et étant connus, on en déduit . En effet, on peut décomposer la vîtesse dans les deux vîtesses partielles dont la seconde est dans le sens du rayon vecteur, tandis que l’autre lui est perpendiculaire. Donc sont les espaces infiniment petits que le mobile, dans l’instant parcourt suivant ces deux directions ; et comme ces espaces sont aussi exprimés respectivement par et on en conclut

Il est facile de comprendre qu’on met parce que ces quantités se rapportent à une position particulière du point et qu’on laisse pourtant au lieu de mettre parce que étant la variable indépendante, sa différentielle est constante, d’où.

En combinant avec l’équation (1) la première des deux égalités qu’on vient d’écrire, on a cette valeur de