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pair, est de même forme que celle qui vient d’ê*re examinée.[1]

Tout se réduit donc, pour obienir le maximum de la fonction à exprimer les conditions analitiques du contact des courbes (1) et (2). Les abscisses des points communs à ces deux courbes doivent évidemment satisfaire à l’équation (A). Pour que ces deux points se réunissent en un seul, il suffira que leurs abscisses soient égales, puisque, dans chacune des deux courbes, à une abscisse correspond une seule ordonnée. Ainsi il faut que l’équation (A) ait deux racines égales. D’après les principes connus, sa dérivée

devra avoir pour plus grand commun diviseur commun avec elle le facteur du premier degré

Remplaçant donc dans (A) par sa valeur on trouvera

Tel est le maximum de la fonction , et est la valeur correspondante de la variable [2].

  1. Ces considérations géométriques se simplifieraient si l’on se bornait aux deux cas de et de ce qui suffirait pour la plupart des applications proposées ci-après. Si la courbe (2) se réduit à une ligne droite de direction constante et dont l’ordonnée à l’origine varie avec , et l’on fera rentrer le cas de dans celui de en posant
  2. Je n’ai point à discuter ici les équations trinômes de la forme