Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1830-1831, Tome 21.djvu/88

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par quotient d’une demi-unité. Mais il ne paraît pas qu’il ait été remarqué jusqu’ici que cet excès n’est pas même d’un huitième d’unité ; et voici à peu près comment M. Lenthéric démontre cette proposition.

Soient et les deux nombres dont il s’agit, et soit Par hypothèse, le nombre des chiffres de est moindre que la moitié du nombre des chiffres de or, comme le quarré d’un nombre a au plus le double du nombre de ses chiffres, il s’ensuit que n’aura pas autant de chiffres que de sorte qu’on aura

(1)

Cela posé, à cause de on a d’où d’où, en quarrant, divisant par et renversant

(2)

donc, en comparant (1) à (2),

et par suite

ou encore

2ce qui donne, en simplifiant,

(3)

puis en quarrant