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bres par et j’intègre entre les limites Le premier membre devient égal à une intégrale définie

Le second membre, en vertu des principes de l’art. xxvi, devient

Il se réduit au seul terme qui contient le coefficient et l’on a l’égalité

On a donc cette valeur de ,

laquelle ne contient plus que des quantités connues et donne la température en un point quelconque de la barre, et pour une valeur arbitraire de . On prouverait, comme à l’art. xx, que les valeurs de sont toutes réelles et positives.

xxviii. Ce mémoire, très-succint, n’est qu’un extrait de mes recherches sur la théorie de la chaleur. Je n’y ai point parlé de l’application de mes calculs à la sphère, ce qui est important pour le problème des températures terrestres, ni du cas où la barre rayonne librement à ses extrémités. J'ai passé rapidement sur les points secondaires. Plus tard je reviendrai sur ces questions, et je chercherai à résoudre les mêmes questions, en supposant aux corps leurs trois dimensions. Quant à l’art. v de mes recherches de 1830, lequel se rapportait aux questions primitives