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et le pouvoir rayonnant de la surface extérieure, exprimé en fonction de on aura cette équation indéfinie

(a)

désigne la température au point où l’abscisse est , et qui suppose le milieu ambiant entretenu à En posant

cette équation peut s’écrire ainsi

(b)

Les constantes de l’intégrale se détermineront, par exemple, en admettant qu’aux extrémités de la barre, les températures sont Or, l’équation différentielle (b) est de même forme que celle relative à la première question du mémoire. Elle se traitera donc comme nous avons traité celle-là, et le nouveau problème sera résolu par les mêmes procédés que nous avons appliqués à l’autre.

Considérons deux barres de même longueur, mais de matières diverses. Admettons que, dans ces deux barres, et soient les mêmes, ainsi que la fonction de l’abscisse qui exprime le rapport du pouvoir rayonnant à la conductibilité. L’équation (b) sera la même pour l’un et pour l’autre. Si de plus on entretient leurs extrémités à des températures qui différent de la première barre à la seconde, et en raison inverse de leurs conductibilités à ces limites données, les valeurs de , pour ces deux points, seront égales de part et d’autre, et dès lors elles resteront les mêmes pour tous les autres points homologues des deux barres.