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est dividende de parce que y est contenu trois fois.

3. On voit qu’ici les mots diviseur et dividende sont employés sous une acception plus restreinte que celle qu’on y attache communément. On voit aussi que si, de deux nombres, le premier est diviseur du second, le second sera nécessairement dividende du premier, et réciproquement.

4. Tout nombre a toujours au moins deux diviseurs ; savoir : l’unité et lui-même. Un nombre peut n’avoir que ces seuls diviseurs, comme il peut fort bien en avoir d’autres, toujours compris entre ces deux-là. Par exemple, n’a d’autres diviseurs que et  ; tandis que outre les diviseurs et a encore les deux diviseurs et

5. Un nombre a toujours une infinité de dividendes, dont le plus petit est ce nombre lui-même. Les autres en sont les multiples à l’infini.

6. Un nombre est dit diviseur commun à plusieurs autres, lorsqu’il est, en particulier, diviseur de chacun d’eux. Tel est, par exemple, le nombre par rapport aux trois nombres

7. Un nombre est dit dividende commun à plusieurs autres, lorsqu’il est, en particulier, dividende de chacun d’eux. Tel est, par exemple, le nombre par rapport aux trois nombres

8. Des nombres, pris au hasard, ont toujours au moins l’unité pour diviseur commun. Ils peuvent n’avoir que ce seul diviseur commun, comme ils peuvent aussi fort bien en avoir d’autres, dont aucun d’ailleurs ne saurait (4) être plus grand que le plus petit d’entre eux. D’où l’on voit que le nombre des diviseurs communs, à plusieurs nombres proposés, est nécessairement limité, et qu’il en est toujours un qui est le plus grand de tous. Tel est, par exemple, le nombre par rapport aux trois nombres

9. Des nombres, pris au hasard, ont toujours une infinité de dividendes communs ; car de ce nombre sont leur produit et tous ses multiples. Mais ils peuvent souvent en avoir de