Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/61

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

côtés en points qui appartiendront tous trois à une même droite si, par un autre point quelconque on mène les droite lesquelles coupent la droite en les droites concourront en un même point Or, si des points on abaisse des obliques sur les directions des côtés opposés du triangle donné, de manière qu’elles se coupent en un même point et que leurs pieds appartiennent à une même droite, le lieu de ce point sera une certaine conique circonscrite au triangle donné ; le point sera le pôle de la droite relativement à cette conique, etc. » Ou, en d’autres termes : « Si, par un quelconque des points du plan d’un triangle donné et par ses sommets, on mène des droites et qu’ensuite on mène arbitrairement une droite coupant respectivement celles-là en il y aura alors une infinité de points tels que les droites coupent les côtés correspondans du triangle donné en trois points appartenant à une même droite ; et le lieu de ces points sera une certaine conique circonscrite au triangle donné, etc. »

« III. Les deux points (1) sont des points homologues par rapport aux triangles quand l’un d’eux tombe sur la droite l’autre coïncide avec lui, et alors la conique qui passe par les six points touche cette droite en ce point ou  ». Et réciproquement, « si une conique passe par trois points donnés et touche une droite donnée en un certain point elle coupera les directions des côtés du triangle déterminé par les droites en trois points lesquels seront situés sur les droites et vice versâ, etc. ».

C’est là une propriété commune à toutes les coniques qui passent par les trois mêmes points donnés et touchent la même droite donnée