Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/330

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

II. Soient trois ellipsoïdes concentriques, dont les diamètres principaux coïncident ; et supposons que leurs équations, relatives à ces trois droites, soient

Soit un angle trièdre tri-rectangle, mobile dans l’espace, dont les faces touchent respectivement ces trois ellipsoïdes ; en désignant par les trois points de contact variables, nous aurons d’abord

(1)

Les équations des trois faces de cet angle trièdre seront respectivement

(2)

et, parce que l’angle trièdre est tri-rectangle, nous aurons, en outre

(3)

or, bien que ces équations «e soient qu’au nombre de neuf seulement, on peut néanmoins éliminer entre elles les neufs coordonnées des trois points de contact, et l’équation résultante, en sera celle de la surface décrite dans l’espace par le sommet de l’angle trièdre mobile.

Soient posés

(4)
(5)

les équations (1), (2), (3) deviendront ainsi