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au moyen de quoi l’équation (11) deviendra

ce qui permet d’écrire, pour plus de symétrie,

(13)

équation d’un cercle qui a son centre à l’origine.

Si, au lieu de deux ellipses, on avait deux hyperboles, ou bien une ellipse et une hyperbole, il n’y aurait rien de changé que les signes de et de ou de l’un d’eux seulement, ce qui pourrait quelquefois réduire le cercle à un point ; ou même le rendre imaginaire. On a donc ce théorème :

THÉORÈME I. Si un angle droit se meut sur un plan, de telle sorte que les côtés touchent respectivement deux coniques bi-confocales, son sommet décrira la circonférence qui leur sera concentrique.

Le carré du rayon de ce cercle sera égal à la demi-somme des carrés des cordes qui, dans les deux coniques, joindront deux sommets consécutifs.

Soit l’excentricité commune aux deux courbes, et soient respectivement et les distances de leurs sommets à un même foyer, nous aurons

d’où nous conclurons