Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1828-1829, Tome 19.djvu/297

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fût compris entre les limites et ou, ce qui revient au même, que fût compris entre ces deux-ci :

ce qui concorde exactement avec ce qui vient d’être dit ci-dessus.

Si, pour le cas général, on se demandait les époques où le centre de la sphère mobile passera par le centre du mouvement, il faudrait, dans l’équation (4), poser et la résoudre ensuite par rapport à et l’on voit qu’on aurait ainsi à résoudre un problème du même genre que le problème de Képler, puisque entre à la fois, dans cette équation, algébriquement et sous le signe sinus.

Il sera plus aisé, dans le cas général, de connaître les maxima et minima de la distance  ; il sufiira en effet, pour cela, d’introduire dans la formule (4) la valeur de donnée par l’équation (5) ; ce qui donnera

Si l’on prend pour pôle le centre du mouvement, et que l’on représente par l’angle que fait le rayon vecteur avec l’horizontale menée dans le plan vertical fixe, par le centre du mouvement, on aura

d’où

substituant donc cette valeur dans l’équation (4), on obtiendra pour l’équation polaire de la trajectoire décrite par le centre de la sphère mobile dans le plan vertical fixe,