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Lorsque le milieu est symétrique par rapport à un plan et que la direction initiale de la molécule est comprise dans ce plan, c’est-à-dire, lorsque les surfaces courbes de densité constante ont toutes une section principale commune dont le plan contient la direction de la molécule lumineuse, pour un instant quelconque, cette molécule ne sort pas de ce plan et décrit conséquemment une courbe plane. En prenant donc le plan de sa trajectoire pour le plan des sera nul ; de sorte qu’on n’aura à considérer que les deux équations

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C’est, par exemple, le cas où les couches de densité constante étant des surfaces cylindriques, ayant toutes leurs élémens rectilignes parallèles à une même droite fixe, la molécule serait mue dans un plan perpendiculaire à cette droite. Si donc les couches de densité constante se trouvaient symétriques par rapport à tous les plans conduits par un même point fixe, la trajectoire décrite par la molécule serait contenue dans un plan passant par ce point fixe, quelle que pût être d’ailleurs la direction initiale de son mouvement. Tel serait, par exemple, le cas où les couches de densité constante seraient sphériques et concentriques ; et tel serait aussi le cas où elles seraient planes et parallèles ; des plans parallèles pouvant être considérés comme des portions de sphères concentriques ; dont le rayon est infini.

Si le milieu était symétrique par rapport à deux ou à un plus grand nombre de plans, se coupant suivant la même droite, et que la direction initiale de la molécule coïncidât avec cette droite, il est clair qu’elle n’en sortirait pas dans tout le mouvement ; de sorte que la trajectoire serait rectiligne. En prenant donc cette droite pour axe des , on n’aurait à considérer que la seule équation