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Enfin, la vîtesse absolue de la molécule, en où la densité du milieu est devant être la même que si cette molécule y était parvenue du vide, sans aucun intermédiaire ; en désignant toujours par la vîtesse connue de la lumière dans le vide on devra avoir encore, d’après ce qui a été dit ci-dessus,

ce qui donnera, pour la troisième équation du mouvement de la molécule

(13)

mais nous allons voir que ces trois équations peuvent être remplacées par trois autres, incomparablement plus simples.

On satisfait d’abord visiblement aux deux équations (8) et (12), quel que soit en posant

(14)

mais, en différentiant l’équation (13), on obtient

(15)

qui, en y substituant les valeurs (14), se réduit à de sorte que les équations (14), c’est-à-dire, les équations du mouvement de la molécule sont simplement

(16)

équations qui comportent d’ailleurs l’équation (13), et qui seront,