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revient à faire tourner notre droite autour de l’origine, d’une manière tout à fait arbitraire ; sa courbe polaire variera sans cesse de situation, mais elle ne quittera pas la surface exprimée par la première de ces deux équations, puisque cette équation est indépendante de et or, cette surface n’est autre (6) que la surface polaire de l’origine ; on a donc ces deux théorèmes :

THÉORÈME III. Si une droite tourne dans l’espace autour de l’un quelconque des points de sa direction, sa courbe polaire, relative à une surface quelconque du m.ième degré, décrira la surface polaire de ce point.

THÉORÈME III. Si une droite se meut dans l’espace sur un plan fixe, sa surface développable polaire, relative à une surface quelconque de m.ième classe, sera constamment tangente à la surface polaire de ce plan.

Si l’on pose ce qui revient à supposer que notre droite, située dans le plan des a pour équation la dernière des équations (8) deviendra

équation qui sera satisfaite, quel que soit en posant à la fois

Ces équations, avec la première des équations (8), déterminant points fixes, il en résultera ces deux théorèmes :

THÉORÈME IV. Si une droite tourne autour de l’un des points de sa direction dans un plan quelconque passant par ce point, sa courbe polaire, relative à une surface quelconque du m.ième degré, variable avec elle,

THÉORÈME IV. Si une droite se meut dans un plan de manière à passer constamment par un même point de ce plan ; sa surface développable polaire, relative à une surface quelconque de m.ième classe, variable avec elle,