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sécantes communes, issues d’un même point ; or, à cause de l’homogénéité de , on a identiquement

au moyen de quoi l’équation (10) de la courbe polaire de l’origine, se réduit simplement à

de sorte que cette polaire est alors indépendante de la constante arbitraire on a donc ces deux théorèmes :

THÉORÈME V. Si tant de courbes du m.ième degré qu’on voudra ont toutes les mêmes points communs, distribués à sur droites, concourant en un même point, ce point n’aura qu’une courbe polaire unique par rapport à toutes les courbes proposées ; cette polaire contiendra conséquemment les points de contact de toutes les tangentes menées à ces courbes par le même point.

THÉORÈME V. Si tant de courbes de m.ième classe qu’on voudra ont toutes les mêmes tangentes communes, concourant à en points, appartenant à une même droite, cette droite n’aura qu’une courbe polaire unique par rapport à toutes les courbes proposées ; cette polaire sera conséquemment enveloppée par les tangentes menées à toutes ces courbes aux points où elles sont coupées par cette droite.

En supposant, en particulier, , on déduira de là ces deux propositions connues :

Les points de contact des tangentes menées à toutes les lignes du second ordre circonscrites à un même quadrilatère, par le point de concours de deux côtés

Les tangentes menées à toutes les lignes du second ordre inscrites à un même quadrilatère par leurs points d’intersection, avec la droite qui joint deux