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substituant ensuite dans (6), en y faisant et nuls, on obtiendra, pour la courbe polaire de l’origine, relativement à la directrice (9),

ou bien

(10)

Or, quelle que soit la valeur attribuée à la constante arbitraire cette courbe polaire passe évidemment par les points fixes donnés par les deux équations

on a donc ces deux théorèmes :

THÉORÈME IV. Si tant de courbes du m.ième degré qu’on voudra passant toutes par les mêmes points fixes, les courbes polaires d’un point quelconque, relatives à toutes celles-là, passeront toutes par les mêmes points également fixes.

THÉORÈME IV. Si tant de courbes de m.ième classe qu’on voudra ont toutes les mêmes tangentes fixes, les courbes polaires d’une droite quelconque, relatives à toutes ces courbes, auront toutes les mêmes tangentes également fixes.

C’est là, comme l’on voit, la première partie des deux théorèmes de la page 256 du précédent volume, et les deux autres seraient tout aussi faciles à établir.

Si l’équation est homogène en et , elle exprimera le système de droites réelles ou idéales, passant par l’origine ; et conséquemment les courbes comprises dans l’équation (9) auront