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ANALYSE ALGÉBRIQUE.
Note sur un symptôme d’existence des racines
imaginaires, dans une équation de degré
quelconque ;
imaginaires, dans une équation de degré
quelconque ;
Par M. A. Dupré, Élève de l’École préparatoire du
Collège de Louis-le-Grand.
Collège de Louis-le-Grand.
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Soit l’équation en x
(1)
on sait que l’équation
(2)
est celle d’une courbe qui a un cours continu et indéfini, dans le sens des , de part et d’autre de l’axe des ; et que les segmens qu’elle détermine sur l’axe des , comptés de l’origine sont les racines réelles de la proposée. On sait de plus qu’une parallèle quelconque à l’axe des , parallèle qui coupe nécessairement la courbe, ne saurait la couper en plus d’un point.
Il suit de là qu’entre deux intersections consécutives quelconques, il y aura toujours un point de la courbe, au moins, pour lequel la tangente sera parallèle à l’axe des , et dont l’abscisse sera conséquemment racine de l’équation