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Enfin en extrayant la racine quarrée du produit des équations primitives, on parvient à l’équation

qui est précisément celle qui était proposée à démontrer.

THÉORÈME III. Les plans parallèles à deux des faces d’un tétraèdre, conduits par un quelconque des points de l’arête suivant laquelle se coupent ses deux autres faces, partagent le tétraèdre en deux autres et en un hexaèdre heptagone , tronc de prisme quadrangulaire, dont une des arêtes latérales est nulle, tels que

Démonstration. Soit (fig. 4) le tétraèdre dont il s’agit. Par un point pris arbitrairement sur l’arête soient conduits les plans respectivement parallèles aux faces qui contiennent l’arête opposée à Ces plans diviseront le tétraèdre donné en deux autres que nous représenterons respectivement par et un corps hexaèdre heptagone, terminé par les deux parallélogrammes les deux triangles et les deux trapèzes  ; lequel corps que nous représenterons par n’est autre qu’un tronc de prisme quadrangulaire, dont une des arêtes latérales est nulle.

Soit conduit, par et un plan coupant en l’arête  ; ce plan divisera le corps en deux prismes triangulaires, l’un que nous représenterons par , ayant pour ses deux bases