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Généralement, si les deux courbes ont seulement sécantes communes comprenant conséquemment de leurs points d’intersection ; les points d’intersection restans appartiendront à une ligne du m.ième ordre.

II. Si plusieurs lignes du m.ième ordre, ayant sécantes communes, réelles ou idéales, sont coupées par une transversale curviligne du même ordre, et ayant avec elles sécantes communes ; il y aura, sur chaque courbe, points d’intersection, situés sur une ligne du n.ième ordre, et toutes les lignes du n.ième ordre auront pour sécantes communes les autres sécantes communes, qui n’appartiennent pas à la transversale.

Dans le cas particulier de ce théorème devient :

Si plusieurs lignes du m.ième ordre, ayant sécantes communes, sont coupées par une transversale curviligne de même ordre, ayant avec elles sécantes communes ; cette transversale déterminera, sur chaque courbe, une nouvelle sécante, et toutes ces sécantes iront se croiser en un point unique, situé sur la m.ième sécante qui n’appartient pas à la transversale.

III. Si deux lignes de m.ième ordre ont respectivement, avec une troisième ligne de cet ordre, sécantes communes, réelles ou idéales, et d’ailleurs quelconques ; les points, réels ou imaginaires, communs aux deux premières courbes et les points communs aux deux systèmes de sécantes se trouveront sur une même ligne du n.ième ordre.

IV. Si deux lignes du m.ième ordre ont respectivement, avec une troisième du même ordre, sécantes communes, toutes issues d’un même point, elles auront aussi entre elles sécantes communes issues de ce point[1].

  1. Le géomètre qui indique ces théorèmes ajoute qu’ils ont leurs analogues pour les surfaces courbes, en appelant plan sécant commun à deux surfaces du m.ième ordre le plan d’une courbe de même ordre, suivant laquelle se coupent ces surfaces.