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nous pourrons considérer l’ensemble de ces tangentes comme une ligne unique du mième ordre ayant avec la première points d’intersection se confondant deux à deux dans les points de contact, et situées couséquemment sur deux droites qui se confondent. Mais deux droites qui se confondent forment un système du second ordre ; et par conséquent le précédent corollaire donne celui-ci :

Corollaire VIII. Les tangentes menées à une ligne du mième ordre, par ses points d’intersection avec une transversale rectiligne quelconque, coupe de nouveau la courbe en points seulement, lesquels appartiennent tous à une seule et même ligne du ième ordre[1].

Corollaire VIII. Par les points ou des tangentes issues d’un même point touchent une ligne du mième ordre, on ne peut lui mener que nouvelles tangentes seulement, lesquelles touchent toutes une seule et même ligne du ième ordre.

§. II.

Considérons présentement trois lignes du mième ordre, données sur un même plan, par les équations rationnelles en et

elles auront, deux à deux, points d’intersection. Soit encore, comme ci-dessus, et supposons que ces courbes passent toutes trois par les mêmes points, appartenant tous à une seule et même ligne du pième ordre, donnée par l’équation rationnelle en et

  1. À la page 315 du précédent volume, M. Vallès a démontré que les points de contact de toutes les tangentes menées à une ligne du mième ordre par un même point de son plan, appartiennent tous à une seule et même ligne du (m-1)ième ordre. Il en résulte que les tangentes menées à une ligne du mième ordre, par les points où elle est coupée par une transversale rectiligne, touchent toutes une seule et même ligne du (m-1)ième ordre.