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Commencement, en temps vrai de Montpellier, du mat.
Plus grande phase de doigts
Fin de l’éclipse

Postérieurement, je recommençai en entier mon calcul, que j’avais fait très-rapidement, et j’arrivai aux résultats que voici, que je consignai dans le journal du département.

Commencement, en temps vrai de Montpellier, du mat.
Plus grande phase de doigts
Fin de l’éclipse

Le premier contact devait avoir lieu, suivant mon premier calcul, à environ et suivant le second à environ à droite de l’extrémité supérieure du diamètre vertical du soleil. Le dernier contact devait avoir lieu, suivant mon premier calcul à et suivant le second à à gauche du même point.

J’avais, pour mesurer le temps, deux pendules à secondes de Julien Leroy, dans lesquelles j’ai fait remplacer, depuis plusieurs années, les verges métalliques, non compensatrices, par des verges en vieux bois de sapin bouilli dans l’huile. Ces pendules marchent assez bien pour ne pas s’écarter l’une de l’autre, dans le cours d’une semaine, de plus de à secondes. J’avais, en outre, un chronomètre de Bréguet, n.o 4006, donnant les 150.ièmes de minutes.

Pour m’assurer de la marche des pendules et du chronomètre, j’avais pris les 20, 22, 24 et 28, vers les 3 heures après-midi, plusieurs séries de dix hauteurs absolues du soleil, à l’aide d’un théodolite doublement répétiteur de Gambey, de dix pouces de diamètre, donnant, par ses quatre verniers, armés de loupes, les 20.ièmes de minutes. J’aurais voulu répéter les mêmes observations pour les jours qui ont suivi immédiatement l’éclipse ; mais l’état du ciel s’y est opposé.

Le jour de l’éclipse, mes devoirs ne me permirent d’être chez