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Cette équation donne deux valeurs pour ; mais, quand bien même elles seraient toutes deux positives, comme cette quantité est toujours à très-peu près connue, il n’en résulterait jamais d’équivoque.

Au surplus, s’il n’était question que de connaître la très-petite quantité à ajouter à une valeur déjà très-approchée de pour avoir la véritable, cette valeur de pourrait se calculer, à très-peu près, par la formule du premier degré que l’on emploie dans la méthode de Newton pour l’approximation des racines des équations numériques.

Au point où les arts sont parvenus aujourd’hui, il ne sera pas difficile de rendre les tranchans des trois axes parallèles et de les comprendre dans un même plan ; et il ne sera pas plus difficile d’en mesurer exactement les distances dont les deux plus petites devront être prises avec un même signe quelconque, et la plus grande avec un signe contraire. La seule difficulté sérieuse consistera à amener le plan de ces trois axes à contenir le centre de gravité de l’appareil. On pourra, pour la surmonter, placer latéralement de part et d’autre de la partie inférieure de cet appareil, deux poids additionnels qui, portés par des vis horizontales, pourront être avancés et reculés de manière à amener le plan des trois tranchans à être rigoureusement vertical.

Si, au lieu de trois axes, on en établissait un plus grand nombre, on obtiendrait, pour déterminer autant d’équations différentes qu’il y aurait de manières de prendre ces axes trois à trois, ce qui offrirait des moyens de vérification et garantirait ainsi l’exactitude des résultats.