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tes ; mais, comme on connaît la racine qui a formé on donnerait au résultat de la deuxième opération une généralité que réellement il n’a pas, si on lui attribuait toute autre valeur que [1].

Mais, en admettant que cette raison ne soit pas jugée suffisante, en voici une autre qui me paraît sans réplique. On a, en représentant par la valeur arithmétique de

Or, si est une fraction irréductible, en donnant à toutes les valeurs entières possibles, on obtiendra valeurs différentes de ni plus ni moins. Si, ensuite, on met à la place de on aura

or il est facile de voir qu’en donnant à toutes les valeurs entières possibles dans cette dernière formule, on n’obtiendra jamais que les valeurs différentes déjà déduites de la première. Il n’est donc pas besoin de donner une restriction arbitraire à la définition des logarithmes, pour réduire l’exposant à ses moindres termes, puisque la formule l’y réduit nécessairement ; ce serait, au contraire, tomber dans cet inconvénient que de donner aux exposans des dénominateurs infinis, et d’établir arbitrairement qu’on ne doit pas les réduire.

Un autre objection, relative aux courbes discontinues, me pa-

  1. Voyez l’Algèbre de M. Lacroix, n.o 172.